Titres et actions
La numismatique, déjà riche de nombreuses spécialités (monnaies, jetons, médailles, papier-monnaie...), s'est enrichie au début des années 1980 d'un nouveau champ d'action : la scripophilie, dont le terme est accepté depuis 1985 par le Petit Larousse. La Scripophilie désigne la collection des titres anciens - actions et obligations - qui ne sont plus cotés en bourse, à l'exception de quelques emprunts étrangers (chinois, argentins, belges, etc.). Soit les titres ont été dématérialisés, soit les sociétés ont fait faillite. En France, la dématérialisation a eu lieu en 1984. La scripophilie s'intéresse à toutes les formes de vieilles valeurs financières, qui ont un jour été cotées sur une place financière. Ces documents sont gravés et numérotés. Parmi les six millions de titres recensés, certains d'entre eux, richement illustrés, apportent un véritable témoignage sur l'activité de la société émettrice, et ce dans tous les domaines : les arts, les sciences, les grands travaux et cinémas, etc. Ainsi la scripophilie permet aux amateurs de retracer, grâce à ces documents, la richesse méconnue d'un des aspects de notre patrimoine historique, économique, industriel et financier. Quelques définitions afin de bien comprendre la scripophilie : Les actions de bourse Une action est un droit de copropriété sur une entreprise. Elle donne droit à un dividende matérialisé par le détachement d'un coupon, situé généralement au bas du titre. Le dividende variable est fonction des résultats et de la politique de distribution plus ou moins généreuse de la société. C'est pourquoi les actions sont parfois appelées "valeurs à revenu variable". Les actions de jouissance Certaines sociétés, surtout au XIXème siècle, lorsqu'elles étaient particulièrement à l'aise en trésorerie, remboursaient chaque année une partie du capital d'origine. Lorsque celui-ci était entièrement remboursé, le titre s'appelait "action de jouissance".
Les obligations Une obligation est une créance qui donne droit à un intérêt convenu à l'avance. Sauf circonstances exceptionnelles telle que la faillite de l'emprunteur, le porteur est certain de toucher un revenu fixe. C'est pourquoi les obligations sont parfois appelées "valeurs à revenu fixe".
Les parts de fondateurs (ou parts bénéficiaires) Les parts de fondateurs sont en voie de disparition, la loi interdisant dorénavant d'en créer. Elles donnent droit à une partie des bénéfices de la société, mais ne constituent pas un droit de propriété sur le capital, sauf éventuellement sur les bons de liquidation. Elles ne donnent aucun pouvoir de décision dans la gestion de la société.
Source : Qu'est-ce que la scripophilie ? de Scripophilie.com |