Hauts Fourneaux et Forges de Vaucluse et des Basses-Alpes

De 1838 à 1843, Gustave Perre fonde une société en commandite par actions, " Les Hauts Fourneaux et Forges du Vaucluse et des Basses-Alpes " au capital de 4.500.000 francs, et dépose une " demande de construire une usine à fer " successivement aux moulins : de Barriès (Rustrel), des Fringuants (Viens), Farnet, à Bouvène (Rustrel).
En 1844, faute d'honorer ses engagements financiers, Gustave Perre déclaré en faillite est condamné à deux mois de prison. Ses biens et droits sont acquis pour 763.000 francs par D. Duplantier, négociant Marseillais.


Source : Il était une fois Rustrel

 

Souscription d'actions de 4500 F. - 1843 - noir/blanc (collection Pierre Rostan).

 

Rustrel est au centre d'un vaste bassin minier et métallurgique dont la production de fer perdura jusqu’au XIXe siècle. Il est divisé en trois secteurs qui se jouxtent :
- Le district de Rustrel, compris entre Gignac et Villars, qui s'étale sur 20 km2.
- Le district de Gignac-Simiane-la-Rotonde-Banon où les sites sidérurgiques sont les plus nombreux.
- Le district de Gordes-Lagnes-Fontaine-de-Vaucluse où les grottes des parois calcaires ont, pour la plupart, été exploitées et vidées de leurs remplissages ferrugineux.
Exploité jusqu'à la fin du XIXe siècle, en particulier à Gignac et à Rustrel, ce minerai de fer contribua à l'essor économique et industriel de la vallée du Calavon.
Dans les années 1850, le besoin de bois pour la production de fer s’intensifia tellement qu'il provoqua la déforestation des Monts de Vaucluse et du Mont Ventoux. À Rustrel, au pied du site de Notre-Dame des Anges, existent toujours les vestiges des hauts fourneaux qui furent construits, à partir de 1836 pour se substituer à celui de Velleron. Ils permirent, jusqu'en 1890, de produire des fontes à gueuses et à moulages. Cette exploitation périclita par manque de moyen de transport adéquat.


Source : Rustrel sur Wikipédia

 

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