En 1907, il est élu conseiller général du canton de Lauzet, dans les Basses-Alpes. Il le demeurera jusqu'à sa mort, en 1950. Puis, en 1910, il est élu député des Basses-Alpes sur les listes de la Gauche radicale démocratique. Il propose plusieurs amendements (22 janvier 1914) sur l'hygiène et les soins apportés aux jeunes hommes effectuant leur service militaire, notamment l'interdiction de renvoyer un soldat dans son foyer sans qu'il n'ait été traité contre la tuberculose. La Chambre des députés ratifie cet amendement quelques mois plus tard, le 15 avril 1915, en votant des crédits qui permettront des installations sanitaires où les poilus seront curés contre la tuberculose. Il fonde, en 1916, le Comité d'assistance aux anciens militaires tuberculeux. La même année, afin d'économiser l'énergie du pays en guerre, il propose l'adoption de l'heure d'été.
Entre 1917 et 1920, il multiplie les fondations et les amendements à but humanitaire ; Comité de protection et d'éducation des orphelins de guerre et des fils de français résidant à l'étranger (1918), loi dite « loi Honnorat » qui institue des sanatoriums pour les tuberculeux, cité internationale universitaire de Paris (1919) construite à partir de 1923 avec la collaboration de la Suède, de la Norvège et celle de David Weill, Jean Branet et Paul Appel.
En 1920, il participe à la fondation de l'Union internationale contre la tuberculose et il est nommé, la même année, ministre de l'Instruction publique.
En 1921, il est élu sénateur des Basses-Alpes et devient membre des commissions des Affaires étrangères, de l'Éducation nationale et de la Santé publique.
En 1925, il est fait président du Comité national de défense contre la tuberculose (CNDT) avant de devenir membre de l'Institut Pasteur de 1932 à 1934, date à laquelle il crée la Fondation Roux qui attribue des bourses aux jeunes scientifiques étudiants à l'Institut Pasteur.
Après l'invasion allemande et la défaite française en 1940, André Honnorat compte parmi les parlementaires qui refusent de céder les pleins pouvoirs à Philippe Pétain. Pendant toute la durée de l'occupation allemande, et avec le concours de ces propres réalisations (CNDT), il aide les tuberculeux à rejoindre les sanatoriums de la zone libre. Il est choisi en 1944, par Charles de Gaulle, pour intégrer l'Assemblée consultative provisoire, quelques mois avant son élection au Conseil de l'université de Paris et son élection à l'Académie des sciences morales et politiques, le 24 février 1947.
André Honnorat s'éteint le 24 juillet 1950, à 82 ans, dans la Cité internationale universitaire de Paris, une résidence pour les étudiants du monde entier à laquelle il aura consacré trente ans de sa vie.
Source : Article André Honnorat sur Wikipédia.
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